Liban – L’opposition libanaise demande un retrait syrien ? br?ve ?ch?ance

“La solution consiste essentiellement ? lever la mainmise de la Syrie sur le Liban, qui doit recouvrer sa souverainet? et son ind?pendance”, a affirm? ? la presse le d?put? Nassib Lahoud, apr?s un entretien avec le vice-ministre syrien des Affaires ?trang?res Walid Mouallem.
“Tel est l’objectif central. Tout autre voie maintiendra la crise”, a ajout? M. Lahoud, qui a expos?, en compagnie de deux autres d?put?s de l’opposition, Boutros Harb et Georges Frem, le point de vue de l’opposition sur “la mani?re de construire une relation libano-syrienne sur des bases saines”.
“Il faut parvenir ? un retrait syrien total du Liban ? br?ve ?ch?ance. Ce retrait peut intervenir en deux ?tapes: la premi?re avant les ?lections l?gislatives du printemps, jusqu’? la B?kaa (est), la seconde sur la base d’un calendrier pr?cis qui sera ?tabli par un gouvernement national issu des ?lections, et non par le gouvernement actuel” pro-syrien, a pr?cis? M. Lahoud.
En outre, Damas doit, avant les ?lections, “d?manteler les services de s?curit? libano-syriens, ? travers lesquels est maintenue la mainmise sur le Liban, et consolider sa mani?re de traiter avec le Liban, en sa qualit? d’Etat ind?pendant ayant d’?troites relations avec la Syrie”, a-t-il ajout?.
“Apr?s les ?lections (…) un gouvernement de salut ou d’union nationale devra s’atteler ? l’?laboration d’un calendrier pour un retrait syrien total du Liban”, a indiqu? M. Lahoud.
Ce retrait est une exigence de l’Onu depuis septembre dernier.
M. Mouallem, arriv? mardi au Liban pour une visite de deux jours, a assur? que le but de sa mission ?tait d’?tablir une relation syro-libanaise future sur des bases saines”, selon M. Lahoud.
Le d?put? a soulign? que si les conditions de l’opposition “n’?taient pas prises en consid?ration, il n’y aura pas d’assainissement possible des relations” entre les deux pays.
M. Mouallem s’est entretenu avec les principaux dirigeants libanais, anciens ou actuels. Il devait aussi rencontrer l’ancien pr?sident Amine Gemayel (1982-1988), membre de l’opposition anti-syrienne.
Le d?put? et chef druze Walid Joumblatt, un des principaux chefs de file de l’opposition, ne figure pas sur l’agenda de M. Mouallem.

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